Les travaux de bardage, avancent , certains diraient lentement mais surement, mais je dirais plutôt sereinement, au gré des disponibilités, des difficultés, découpes, ajustement , en fonction du temps aussi, mais toujours dans la bonne humeur. Ce mercredi 16 août, le bardage a été posé au dessus de la porte principale, autour de la fenêtre des WC de l’étage, pendant ce temps, une deuxième équipe a fini de poser une deuxième couche de peinture sur les volets. Repas pris en commun, sur la grande table à l’extérieur, il faisait bon, loin de la chaleur de la plaine. Puis démontage et remontage de l’échafaudage, pour poursuivre les travaux au dessus de la fenêtre de la cuisine côte Thannerhubel. Nous avons appris en fin de journée , une belle nouvelle, Céline et Sébastien, sont parents d’une deuxième petite fille , après Paola l’aînée, voici donc Coline , arrivée au monde sous les meilleurs auspices. En effet, alors que les parents venus observer les étoiles, dimanche soir, ” nuit des étoiles ” , Céline ayant ressenti les prémices de l’accouchement, les heureux parents ont du redescendre pour la naissance de Coline. Vola une belle arrivée au monde , ” parrainée ” par ” la plus belle montagne du monde ” et les étoiles.

Ca y est, les travaux de réfection de la façade au refuge ont commencé ! Il a déjà été question pour le moment du montage de l’échafaudage en toute sécurité, d’enlever l’ancien bardage bois (qui avait 35 ans !) ainsi que l’ossature en châtaignier (qui elle datait de la construction du refuge !), et enfin (le moins rigolo…), d’enlever un par un tous les clous afin de parer les planches pour de futurs bois d’allumage. C’était émouvant de tomber sur les pierres de la montagne alentour scellées dans le mur, de découvrir les inserts de bois dans le mur puisqu’il n’y avait à l’époque ni perceuse ni chevilles plastiques, bref de découvrir les coulisses de la construction de notre cher petit nid. Un petit pont et un petit bond dans le temps en touchant, au sens strict et au sens figuré, les murs originels du refuge et ceux qui les ont conçus et maçonnés… Des murs qui avaient besoin d’un coup de neuf esthétique mais qui semblent toujours aussi solides ! Pendant deux weekends d’affilée, les équipes ont bossé, l’ensemble s’est très bien passé avec une bonne bande d’apprentis-charpentiers, mais aussi des anciens et très jeunes à l’intendance et à l’apéro bien-sûr… La suite de ce chantier qui devrait durer une bonne partie de l’année consistera à poncer les chevrons. Voila la photo professionnelle du personnage fort sympathique qui le weekend précédent était tout aussi méconnaissable, même sans protection, tellement il était couvert de poussière. Il faudra refaire le cadre autour des petites fenêtres au grenier et commencer à installer les nouvelles lambourdes. Voilà c’est lancé, il reste encore pas mal de travail ! Bonne soirée à tous Pour le comité, Max Pendant ce temps des petites mains s’activent dans les douches par exemple, sous l’impulsion de notre toute jeune…

Au cours de la journée mémorable du premier octobre, nous avions débardé les grumes de la coupe de bois, et nous les avions entreposées sur le chemin. Avec ce temps doux, et ce pont de la Toussaint, nous avons saisi l’occasion de terminer ce travail de longue haleine, démarré à l’automne dernier. Quelqu’un pour marquer, et aider au débitage,(le moins expérimenté, ma pomme) un pour débiter, Jean-Luc, deux au fendage, et le chef du tracteur orange bien sur. On voit ci dessus, Jean-Pierre, Mathieu ( le frère à Maxime), et Maxime. Grace à la fendeuse thermique, le travail est allé vite, sept voyages pour ranger sous l’abri à bois, la soupe par Jean Jacques et Missi, le soutien de Christine et de Jocelyne. Une chaleureuse ambiance dans la soirée avec l’arrivée de Guillaume, Anaïs ( qui nous régale toujours de succulentes pâtisseries ), Emilien, Agathe, un couple de leurs amis et leurs trois garçons, ma fille, mon gendre et mon petit fils Basile. Le jour de Toussaint s’est passé dans les rangements, menu travaux, et réparations. Un Beau grand weekend en somme.

La journée du samedi 1er octobre avait été choisie parce que le samedi, il y a moins de monde sur la chaume. Et avec cette journée annoncée pluvieuse, tout se présentait bien. Quoique le ciel rouge du matin n’annonçait rien de bon ! Arrivé sur la chaume, après avoir jeté un œil au bord du sentier et ramassé quelques cèpes, j’arrive au chantier sous la pluie. J’y retrouve , Jean-Luc, Maxime, Arnaud, et le maître du tracteur orange, Jean-Pierre. Quelques minutes plus tard Alain et Didier. Décision faite de débarder, nous voila sous une pluie de plus en plus drue, bientôt trempés comme des canards, froid humide, les chaussures, faisant un drôle de bruit de succion, bref malgré les intempéries, nous avons remonté les grumes, le bois coupé avec la schlitte, tantôt chargeant la remarque pour déposer au chalet, tantôt tirant le câble pour attacher soit les grumes soit la schlitte. Enfin toutes grumes au dessus du chemin, le bois coupé remonté, nous avons filé sous la douche, merci encore à Jean-Marie d’avoir prévu deux douches. Elles ont été plus que nécessaires. apéro préparé par Sophie, Nelly, Emilien, Agathe, Léon, Chloé, Martin, Cathleen, Mathieu, qui donne aussi la main pour décharger la remorque, et repas fourni par Cousine à Jean-Pierre. Le dimanche, rejoints par Anais, Guillaume, Gilles, Christine, rebelotte, pluie battante, quelques bricoles, pinces et chatterton pour démarrer le tracteur, débardage de la dernière grume, et pour ma part retour à la maison, je sentais venir un refroidissement carabiné qui m’a privé de voix pendant une semaine. Les courageux du dimanche ont fendu , rangé, le maximum sous l’abri à bois, chapeau bas , tache accomplie.

Pour le débardage de la coupe de bois 2021 2022, un nouvel arrivant, le petit tracteur orange de Jean-Pierre. Une vedette incontestée, avec son bruit ” pom pom pom ” grave et régulier, son allure de vieux sage tranquille, il a fait la joie de Martin, Léon, Chloé, Paola. Les adultes n’ont pas été en reste en le photographiant sous toutes ses coutures. Il fait la fierté de son sauveur, qui l’a entièrement retapé, ressuscité doit on dire. Il en est presque vivant comme le petit cheval blanc, ou le petit âne blanc des chansons. Quand il faisait grand soleil, c’était tout pareil Et quand il pleuvait rien ne changeaitOn lui rajoutait dessus un petit poids de plusC’était chaque jour un peu plus lourd Extrait ” du petit âne blanc ” Henri Dès Sa voiture allait poursuivantSa belle petite queue sauvageC’est alors qu’il était contentTous derrière, tous derrièreC’est alors qu’il était contentTous derrière et lui devant extrait chanson ” le petit cheval blanc ” par Georges Brassens. Saluons l’ingéniosité des membres du ski club, qui pour alléger la charge du petit tracteur, ont mis en place un jeu de poulies pour démultiplier l’effort et rendre ainsi plus aisée la tache du tracteur. Remercions les présents qui ont mis du coeur à l’ouvrage, j’en profite pour saluer les ” stagiaires ” présents qui ont abattu un travail formidable. Et enfin merci aux membres qui ont mis à disposition leurs véhicules pour transporter , stocker tout ce bois débardé.

Sept ans après ( 11 2014 ) début de la coupe de bois dans le bosquet en dessous du chemin d’accès au chalet. Dans un brouillard dense et froid. Les premiers coups de tronçonneuses , les premiers arbres au sol. Missie, Jean-Jacques, Jean-Luc, Jean-Pierre, Michel, Bernard, le tout sous l’impulsion de Maxime. Sur l’image des têtes bien connues et Jean-Pierre de dos au fond. Refuge chauffé, pause café, puis soupe préparée, repas en commun, et voila c’est parti. Le reste des images dans espace membres, albums photo.

Cela n’a été pas la première journée de travail de 2021, Il y a eu notamment la journée de réfection du paratonnerre et de l’installation électrique. Mais le rédacteur avait un coup de mou, rien à voir avec le Covid. Belle journée par le nombre de participants. Moins par le temps .Quelques photos dans un album, quelques explications aussi. En effet de nouvelles têtes apparaissent qui viennent du ski pour certaines, par connaissance du chalet pour d’autres ou bien des amis de membres actifs. Journée de travail classique , sciage de bois, stockage, débroussaillage des abords, de la couverture en chaume de l’abri à bois, débroussaillage et coupe de bois sur la parcelle de terrain ou se trouve notre source. Un mystère régnait sur la chaume , le trop plein du réservoir ne coulait plus, vérification des différents réservoirs, puits de captage et chambre des vannes n’avait pas permis de résoudre l’affaire. Jean-Luc à décidé de demander l’avis à une mémoire du chalet, j’ai nommé Jean-Marie Mura. Monté avec Maxime et Jean-Luc, il informe les deux autres compères de la présence d’un tuyau dans le puits de captage. En visuel on ne voit rien, le plus jeune et plus grand est chargé de plonger la tête la première dedans et de nettoyer les graviers encombrant le fond du puits. Mission effectuée la tête en bas mais néanmoins avec brio, tuyau dégagé , eau canalisée et au bout de quelques heures abreuvoir rempli. Moralité on a toujours besoin des têtes argentées. La suite au prochain numéro.